La vision des requins

Publié le 7 Jan, 2019

Le point sur la vision des squales : des organes très adaptés, un nouveau miracle de la nature.

 

La détection des proies et leur identification dépendent étroitement de la vision. Quand les requins parviennent à 25 mètres de leur cible, ils utilisent la vision pour la localiser et l’examiner. Souvent le squale tourne autour de la proie en l’observant .Sa vision est excellente , parce qu’il possède des yeux forts sensibles.Ils sont semblables à ceux de beaucoup d’autres vertébrés. Le globe oculaire inclut la rétine, membrane réceptive sensible à la lumière. Les différentes parties de la rétine sont adaptées autant à une forte luminosité qu’à une lumière blafarde.

 

Par conséquent, les requins peuvent utiliser leurs yeux même dans les conditions les moins favorables. La rétine contient des photorécepteurs composés de bâtonnets et de cônes : les cônes fonctionnent dans la lumière brillante, tandis que les bâtonnets s’activent en lumière réduite.Le tapetum lucidum (tapis choroïdien) est une structure qui se trouve sous la rétine et reflète la lumière pénétrant par la rétine pour re-stimuler des photorécepteurs, augmentant ainsi la sensibilité de l’oeil.

 

Une membrane nictitante

Quelques requins, au moins, ont une perception de la couleur. Selon l’espèce, les yeux différent en forme et en taille; ils peuvent être très grands ou très petits en réponse à différentes exigences. Généralement les plus actifs ont de plus grands yeux, par ailleurs énormes chez certaines espèces d’eau profonde parce qu’ils doivent capturer de plus infimes quantités de lumière.

Si les requins possèdent deux paupières fixes, beaucoup d’espèces disposent d’une troisième, mobile, appelée « membrane nictitante », formée par un pli supplémentaire de la paupière inférieure. Quand le requin s’alimente, elle se rabat sur l’oeil pour prévenir d’éventuels dommages. Le Grand Requin Blanc (Carcharodon carcharias) n’en possède pas. Pour réduire les risques de blessures, il convulse ses yeux en arrière lors de la phase d’attaque.

Extrait de « Requins: les parfaits prédateurs » Alessandro de Maddalena. Editions de l’Ancre Marine.

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