C’est une bonne semaine pour les requins menacés, notamment les requins baleine et requins peau bleue ! Un pacte transfrontalier de conservation signé par 126 pays cette semaine promet pour la première fois d’étendre une protection supplémentaire aux requins et à plusieurs autres espèces migratrices, quels que soient les pays dans lesquels ils se déplacent.
Parmi les plus grands gagnants de la Convention mondiale sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (CMS) figurent les requins-baleines : le plus gros poisson au monde. Ce sont des espèces vulnérables et leur population a diminué. Les gouvernements ont ajouté les requins-baleines à l’annexe I de la convention, promettant de les protéger au niveau national contre les massacres ou les captures, et de protéger leurs habitats.
Les défenseurs de l’environnement se sont félicités de ce changement, car cela signifie que les requins-baleines seront enfin protégés dans les «points chauds» extra-côtiers vers lesquels ils migrent, notamment Madagascar, le Mozambique, le Pérou et la Tanzanie.
Coopération internationale
Plusieurs autres requins ont fait l’objet de l’annexe II, qui oblige les pays à l’intérieur de l’aire de répartition d’une espèce à collaborer pour prendre des mesures pour les protéger, par exemple en réglementant la pêche ou en interdisant le finning.
Les écologistes se sont particulièrement félicités du nouveau statut des requins bleus. « Ce sont les requins les plus pêchés au monde, avec 20 millions capturés dans le monde chaque année, mais ils sont aussi les plus migrateurs, donc ils sont vulnérables à la pêche partout », explique Matt Collis du Fonds international pour Bien-être animal.
« Cela fait pression sur les pays pour qu’ils s’engagent en faveur d’une protection internationale ».
D’autres requins partageant les mêmes nouvelles protections incluaient les requins sombres, les requins anges. En prime, le Sri Lanka, l’Équateur, le Bénin et le Brésil ont adhéré au mémorandum d’accord sur les requins , un accord ad hoc déjà signé par 41 pays pour coordonner la protection des requins. Collis dit que l’ajout du Brésil est particulièrement important, car il a un rôle important à jouer dans la protection de nombreuses espèces de requins.
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