


Communiqué de Presse coalition d’associations françaises de sauvegarde des squales pour la COP 18

Comprendre les enjeux liés à la surpêche des requins
La réunion de la Cites CP18 le 23 mai prochain à Colombo et le vote de la France sont cruciaux ! Le mois dernier sortait dans la presse une nouvelle évaluation de l’état de conservation des requins. Nous apprenions alors que 17 des 58 espèces étudiées sont désormais classées à risque d’extinction par l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). Un chiffe alarmant, néanmoins « pas surprenant », pour Nicholas Duvy, co-président du Groupe d’experts requins de l’UICN et professeur à l’université Simon Fraser (Canada).
En cause notamment, la surpêche, empêchant aux requins ayant une croissance lente d’arriver à maturité sexuelle. Mais aussi les nombreuses prises accessoires et fantômes. Un problème ayant, comme conséquence, la baisse des populations et qui n’offre aucun profit économique. La chair des espèces attrapées n’est également pas consommée puisque la plupart de ces prises accidentelles sont souvent rejetées à la mer, mortes ou mourantes.
Prises accessoires, conséquences majeures
Cette expression de « prises accessoires » désigne en fait la capture d’espèces non ciblées. Un problème dû en grande partie au manque de sélectivité des méthodes de pêche moderne. Parmi elles, de nombreuses tortues, dauphins … et aussi des requins.
Selon la FAO, Food & Agriculture Organisation (l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture), les prises accessoires pourraient représenter 1/3 des captures mondiales.
Autrement dit, l’estimation oscille entre 17,9 millions et 39,5 millions, en moyenne 27 millions de tonnes sur 94 millions de tonnes de poissons pêchés par an. La contrainte de recensement de ces prises, appliquée aux thoniers, a permis aux scientifiques d’avoir une idée plus précise depuis une dizaine d’années.
Autre problématique, les prises fantômes. Ces dernières sont en fait des captures de poissons par des objets abandonnés ou jetés en mer, par accident ou non (cordages, morceaux de filets, nasses, casiers d’élevages…). Ils deviennent alors, même après leur utilisation première, des pièges mortels. Pour donner un exemple concret, prenons le chalut. Méthode de pêche la plus utilisée au monde.
De trop nombreuses prises accessoires
Il en existe 3 types : le chalut pélagique, pour les poissons en pleine eau; le chalut de fond, visant les espèces évoluant, comme son nom l’indique, à proximité de fond; et le chalut à perche. Ce dernier cible les poissons plats, crevettes grises… (de nouvelles méthodes sont à l’essais pour réduire son impact). Selon l’IFREMER ( Institut Français de Recherche par l’Exploitation de la Mer), le premier type annoncé plus haut entraîne une capture accidentelle des cétacés (des études sont en cours pour développer des dispositifs acoustiques ou mécaniques pour réduire les captures). Le second, engendre lui un manque de sélectivité dans les espèces capturées (sans compter la détérioration des habitats et des organismes posés sur le fond). Enfin, le dernier a un très fort impact sur les fonds marins en raison de son poids et du réseau des chaînes. Il est également faiblement sélectif, notamment à l’égard des juvéniles.
Des propositions de solutions
Comme énoncé plus tôt, certaines études sont en cours pour essayer de limiter l’impact important et problématique de ces prises. Des organismes proposent également des solutions et des guides à destination des professionnels, aussi visibles comme outils de compréhension par le grand public. Par exemple, la WWF (World Wildlife Fund : Fondation pour le monde de la vie sauvage), a travaillé sur la mise en place d’un filet TED (Turtle Excluder Device) sur les chalutiers de crevettes tropicales, avec le CRPEM (Comité Régional des Pêches Maritimes et des Élevages Marins) de Guyane.
Ce dispositif est composé d’une grille installée dans la partie étroite d’un chalut qui permet de libérer les tortues marines (ainsi que d’autres grandes espèces marines et objets), par une trappe de sortie tout en retenant et en améliorant la qualité des crevettes pêchées. L’efficacité en a été prouvée. Comme on peut le lire sur le site internet de la WWF, un chalut équipé d’un TED correctement utilisé évite de capturer près de 97% de tortues marines dans la pêche à la crevette tropicale.
La FAO a, de son côté, édité en 2019 un « Guide pour la réduction des prises accessoires dans la pêche au chalut des crevettes tropicales ». Ce dernier est disponible à la lecture en ligne. On y trouve notamment les « types de requins et de raies rencontrés » par les pêcheurs. Tous sont inscrits sur la liste rouge de l’UICN : le Requin baleine (Rhincodon typus); la Raie Manta Géante (Manta birostris); le Diable de mer (Mobula mobular); le Requin marteau halicorne (Sphyrna lewini; le Requin soyeux (Carcharhinus falciformis); le Requin océanique (Carcharhinus longimanus). On retrouve également le requin Mako ou requin-taupe bleu (Isurus oxyrinchus).
Des mesures légales nécessaires pour la protection des espèces
La Convention on International Trade of Endengered Species (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction), ou Convention de Washington est entrée en vigueur le 1er juillet 1975.
Cette dernière est un accord intergouvernemental veillant à ce que le commerce international des spécimens d’animaux et de plantes sauvages ne menace pas la survie des espèces auxquelles ils appartiennent.
Ainsi, la CITES contrôle et règlemente le commerce international de ces spécimens, inscrits à ses Annexes selon le degré de protection nécessaire. Elles sont au nombre de trois. La première concerne les espèces menacées d’extinction. Le commerce international en est donc prohibé, sauf si l’importation n’est pas faite à des fins commerciales. Par exemple, cela est permis si l’objectif est scientifique. Dans cette situation, à titre exceptionnel, les transactions ont lieu à condition d’être autorisées par la délivrance d’un permis d’importation et d’exportation (ou d’un certificat de réexportation).
La seconde, concerne des espèces qui ne sont pas forcément actuellement menacées d’extinction mais qui pourraient le devenir si le commerce n’en était pas contrôlé. Dans celle-ci, on dénombre ce qui est qualifié « d’espèces semblables ». Autrement dit, celles dont les spécimens commercialisés ressemblent à ceux d’espèces inscrites à des fins conservatrices. Le commerce international des inscrits à l’Annexe II peut être autorisé et doit être couvert par un permis d’exportation ou un certificat de ré-exportation. Les autorités délivrant ces permis ne doivent le faire que si les conditions établies sont remplies et si elles ont l’assurance que cela ne nuira pas à la survie de l’espèce dans la nature.
L’Annexe III, vise les espèces déjà inscrites à la demande d’une Partie qui en règlemente déjà le commerce et qui a besoin de la coopération des autres Parties pour en empêcher l’exploitation illégale ou non durable. Le commerce international des spécimens des espèces inscrites n’est autorisé que sur présentation des permis ou certificats préalablement délivrés.
Proposition d’amendement du requin mako (Isurus oxynchirus) et du petit requin taupe (Isurus paucus) à la COP18
C’est au Centre international des conférences du Bandaranaike Memorial, à Colombo (capitale du Sri Lanka), que se tiendra le COP18 de la CITES.
Les 183 Parties (182 pays plus l’Union Européenne), répondront présentes. Une dix-huitième session qui pourrait bien devenir la plus importante dans l’histoire de la CITES. Le nombre de points à l’ordre du jour a progressé de 20%. En effet, ce ne sont pas moins de 57 propositions d’inscriptions (un record) et 107 documents de travail qui seront présentés.
Parmi les propositions cette année : le commerce des espèces de requin taupe bleue ou requin mako (Isurus oxyrinchus) et le petit requin taupe (Isurus paucus).
En effet, cet amendement inclut le petit requin taupe car, comme spécifié dans les critères d’admissibilité :
«Les spécimens de l’espèce sont commercialisés sous une forme qui les fait se ressembler à des spécimens d’ une espèce inscrite à l’Annexe II».
Cette proposition est absolument nécessaire et majeure dans l’Atlantique et en Méditerranée. Ainsi, les mesures de protection pour les requins et raies dans les Organisations Régionales de Gestion des Pêches (ORGP) spécifiques progresseraient.
Cette espèce remplit les critères d’inscription de l’Annexe II car le commerce international de viande et d’ailerons de l’espèce représente un moteur important des pêcheries non durables et majoritairement non contrôlées. Ces dernières ont provoqué un déclin de populations dans tous les océans du monde.
Et les chiffres font froid dans le dos : la population du requin-taupe bleu s’est épuisée dans le monde entier avec un déclin de 60% dans l’Atlantique sur 75 ans.
MH.
Bycatch, major consequences
Last month, the press released a new assessment of the conservation status of sharks. We learned that 17 of the 58 species studied are now classified at risk of extinction by the IUCN (International Union for the Conservation of Nature). An alarming, yet « not surprising » figure for Nicholas Duvy, co-chair of the IUCN Shark Specialist Group and Canada Research Chair tier II in Marine Biodiversity and Conservation at Simon Fraser University. In particular, overfishing, which is preventing sharks with slow growth to reach sexual maturity. But also the bycatch and ghosts fishing. A problem resulting in the decline of populations and which offers no economic benefit. The flesh of the species caught is also not consumed since most of these bycatch are often discarded, dead or dying.
Too many bycatch
This term « bycatch » refers to the capture of non-target species. A problem largely due to the lack of selectivity of modern fishing methods. Among them, many turtles, dolphins … and also sharks. According to the Food and Agriculture Organization (FAO), bycatch may account for 1/3 of the global catch. In other words, the estimate ranges from 17.9 million to 39.5 million, averaging 27 million tonnes out of 94 million tonnes of fish caught per year. The constraint of census of these catches, applied to the tuna boats, allowed the scientists to have a more precise idea since about ten years. Another problem is the ghost fishing. Which is the fact that fishes are trapped by objects abandoned or thrown into the sea, by accident or not (ropes, pieces of nets, traps, traps of breeding …). They become, after their first use, deadly objects. To give a concrete example, let’s take the trawl. The most used fishing method in the world. There are 3 types: the pelagic trawl, for fish in open water; the bottom trawl, targeting species evolving, as the name suggests, close to bottom; and the beam trawl. The latter targets flatfish, shrimps … (new methods are being tested to reduce its impact). According to IFREMER (French Institute for Research into the Exploitation of the Sea), the first type announced above entails an accidental capture of cetaceans (studies are underway to develop acoustic or mechanical devices to reduce catches). The second, it causes a lack of selectivity in the species caught (not to mention the deterioration of habitats and organisms placed on the bottom). Finally, the latter has a very strong impact on the seabed because of its weight and the network of channels. It is also weakly selective, especially with regard to juveniles.
Proposed solutions
As stated earlier, some studies are underway to try to limit the significant and problematic impact of these catches. Organizations also offer solutions and guides for professionals, also visible as tools of understanding by the general public. For example, the WWF (World Wildlife Fund), worked on the implementation of a TED (Turtle Excluder Device) net on tropical shrimp trawlers, with the CRPEM (Regional Committee) Maritime Fisheries and Marine Farms) of French Guiana. This device is composed of a grid installed in the narrow part of a trawl which allows to release sea turtles (as well as other large marine species and objects), by an exit hatch while retaining and improving the quality shrimp caught. The effectiveness has been proven. As can be read on the WWF website, a trawl with a properly used TED avoids catching nearly 97% of marine turtles in the tropical shrimp fishery. In 2019, FAO published a « Guide for the Reduction of Bycatch in Trawl Fishing for Tropical Shrimp ». The latter is available for reading online. It includes the « types of sharks and rays encountered » by fishermen. All are on the IUCN Red List: the Whale Shark (Rhincodon typus); the Giant Manta Ray (Manta birostris); the Sea Devil (Mobula mobular); Scalloped Hammerhead shark (Sphyrna lewini), Silky Shark (Carcharhinus falciformis), Oceanic whitetip shark (Carcharhinus longimanus), and Mako shark or Shortfin mako shark (Isurus oxyrinchus).
Legal measures necessary for the protection of species
The Convention on the International Trade of Endangered Species (Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora), or the Washington Convention, entered into force on 1 July 1975. The latter is an intergovernmental agreement ensuring that international trade in specimens of wild animals and plants does not threaten the survival of the species to which they belong. Thus, CITES controls and regulates the international trade of these specimens, listed in its Appendices according to the degree of protection required. They are three in number. The first concerns species threatened with extinction. International trade is therefore prohibited unless the importation is not for commercial purposes. For example, this is allowed if the goal is scientific. In this situation, on an exceptional basis, the transactions take place on the condition that they are authorized by the issuance of an import and export permit (or a re-export certificate). The second concerns species that are not necessarily currently threatened with extinction but that could become so if the trade was not controlled. In this one are includes « look-alike species ». In other words, those whose commercialized specimens resemble those of species listed for conservative purposes. International trade in Appendix-II registrations may be authorized and must be covered by an export permit or a re-export certificate. Authorities issuing these permits should do so only if the established conditions are met and if they are satisfied that this will not affect the survival of the species in the wild. Appendix-III covers species already listed at the request of a Party that already regulates trade and needs the cooperation of other Parties to prevent its illegal or unsustainable exploitation. International trade in specimens of listed species is permitted only on presentation of previously issued permits or certificates.
Proposal to amend the mako shark (Isurus oxynchirus) and the small porbeagle shark (Isurus paucus) at COP18
The International Conference Center of the Bandaranaike Memorial in Colombo (capital of Sri Lanka) will host the CITES COP18. The 183 Parties (182 countries plus the European Union) will respond. An eighteenth session that could become the most important in the history of CITES. The number of items on the agenda has increased by 20%. Indeed, no less than 57 nominations (a record) and 107 working papers will be presented. Among the proposals this year are the trade in shortfin mako shark or mako shark (Isurus oxyrinchus) species and the small porbeagle shark (Isurus paucus). Indeed, this amendment includes the small porbeagle shark because, as specified in the eligibility criteria: « Specimens of the species are marketed in a form that makes them similar to specimens of a species listed in the Appendix-II ». This proposal is absolutely necessary and major in the Atlantic and the Mediterranean. Thus, protection measures for sharks and rays in specific Regional Fisheries Management Organizations (RFMOs) would progress. This species meets the listing criteria of Appendix-II because international meat and fin trade is an important driver of unsustainable and largely uncontrolled fisheries. The latter caused a decline in populations in all the oceans of the world. And the numbers are cold: the porbeagle population has been depleted around the world with a 60% decline in the Atlantic over 75 years.
MH.

Cites : réunion essentielle pour assurer un avenir aux requins.
Cites : Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages.
La 16ème réunion de la Conférence des parties (CdP16), ou CoP16 (en anglais) se tiendra du 03 au 14 mars 2013 à Bangkok, en Thailande.
La Cites est largement reconnue comme l’un des accords internationaux les plus efficaces et le mieux appliqué pour la conservation des espèces . Elle offre une protection à plus de 30.000 espèces dans le monde entier et joue une rôle de prévention de l’extinction de nombreuses plantes et animaux .
En effet, le commerce international d’animaux et de plantes sauvages , y compris les poissons et les animaux marins, est une entreprise de plusieurs milliards de dollars.
La surexploitation pour alimenter le commerce international, combiné à la dégradation ou à la perte d’habitat, le changement climatique et d’autre pressions peuvent menacer les populations avec un appauvrissement important et mener dans le pire des cas à l’extinction.
Il est essentiel que tout commerce international de plantes ou d’animaux et de leurs « produits » soit géré de manière durable et légale. La Convention a été crée à cet effet .
La Cites est un traité international entré en vigueur en 1975 auquel actuellement 177 pays ont adhéré . La France est devenue membre ou « Partie » de la Cites en 1978.
Réunions de la Cites
Appelées également « Conférence des parties « . Les 177 pays membres ou connus sous le nom de « parties » se joignent volontairement et sont légalement tenus de mettre en oeuvre la convention . C’est valable pour tout pays dès lors qu’il est devenu « partie » de la Cites .
Ce que les Parties entérinent en vertu de la Cites ne constitue pas un substitut à leur législation nationale ou les efforts conduits pour appliquer d’autres traités dans chaque pays membre , ni de modifier les organisations nationales de gestion des pêches, mais au contraire, les propositions appliquées sont complémentaires .
La Cites se réunit tous les 2 à 3 ans à la Conférence des parties (CdP) pour :
-Discuter des propositions d’amendement des Annexes I ou II en y ajoutant , transférant ou retirant des espèces.
-Passer en revue les mises en oeuvre, voir les progrès démographiques des espèces inscrites, discuter des questions d’application et de conformité .
-Déterminer le budget de la Convention.
– Discuter des rapports pertinents sur les nouvelles menaces ou les tendance mondiales à l’origine du déclin des espèces , comme une épidémie de braconnage ciblé.
Chaque Partie à la Cites envoie une délégation à la Conférence des Parties pour discuter de questions et voter les propositions et résolutions qui guident la mise en oeuvre du traité .
Chaque Partie dispose d’une voix et une majorité des 2/3 des votants est nécessaire pour qu’une proposition soit adoptée .
Certains groupes peuvent assister à l’Assemblée, observer et participer à des discussions mais ils n’ont pas le droit de vote .
Ceux-ci comprennent :
– Les organisations intergouvernementales , telles que des représentants d’autres conventions et traités internationaux qui coopérent à la Cites, comme par ex ,la Convention sur la biodiversité biologique .
– Les organisations nationales et internationales non gouvernementales, notamment les organisations de conservation, des universités et des représentants de commerce .
-Les représentants des pays qui ne sont pas Parties à la Cites , mais qui souhaitent observer ses procédures .
Comment la Cites fonctionne-t-elle ?
Il existe 3 annexes de la Cites offrant divers degrés de protection pour les espèces mentionnées dans la Convention. L’application se fait habituellement par les agents des douanes ou de la police nationale , et toutes les Parties sont tenues par le traité d’adopter les textes d’application de la Cites .
Annexe ou appendice I
Les espèces inscrites à l’Annexe I sont menacées d’extinction et le commerce international de ces espèces ou de leurs produits est interdite . Le commerce à des fins non commerciales est autorisé uniquement dans des cas exceptionnels .Environ 600 espèces animales et 300 espèces végétales figurent à l’Annexe I .
Annexe ou appendice II
Les espèces inscrites à l’Annexe II ne sont pas menacées d’extinction mais pourraient le devenir si leurs populations continuaient à s’amenuiser et si le commerce se poursuit de manière insoutenable . L’Annexe II autorise encore le commerce international , mais il est reglementé , ce qui donne une chance aux espèces appauvries de récupérer à travers un système rigoureux que seul le commerce durable et légal autorise .
Par exemple, 3 requins bénéficient de l’inscription en Annexe II actuellement: le grand requin blanc, le requin pélerin et le requin baleine .
Les pays ont convenu que ces espèces seraient inscrites en Annexe II parce que ces requins subissent un fort déclin de leurs populations .
Lors de la 16ème Conférence des parties , une proposition va être soumise au vote pour que les requins-marteaux, les requins océaniques, les requins-taupes communs et les raies mantas bénéficient de l’inscription en Annexe II .
Annexe ou appendice III
Cette annexe comprend les espèces énumérées par les différents pays qui réglementent le commerce entre eux et ont besoin d’assistance de la communauté internationale pour empêcher l’exploitation illégale et non durable . Elle exige que tous les pays qui exportent une espèce de l’Annexe III à s’assurer que ces espèces ont été obtenues légalement.
Environ 270 espèces animales et 30 espèces végétales sont inscrites à l’Annexe III.
Conclusion
La pêche a considérablement appauvri les populations de requins et de raies depuis les 60 dernières années …
Nous devons faire tout notre possible pour qu’à l’occasion de la 16ème Conférence des parties , du 03 au 14 mars 2013 , La France use de tout son pouvoir de Partie pour voter et jouer de son influence pour faire inscrire en Appendice II , les 3 espèces de requins , requins taupes communs, requins marteaux, requins océaniques et raies Mantas.
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